Wiki Sovietdom
Advertisement

Sovietdom (Coвeтдoм), officiellement République Socialiste de Sovietdom, est une nation prolétaire.

Histoire[]

Sovietdom, une idée (jusqu'en 1986)[]

Dès le printemps des peuples de 1848, la pensée communiste fomentera à travers les époques, les mœurs et les conflits, en passant par les Révolutions française et russe, les guerres mondiales, pour en arriver à une guerre de politique—un conflit d'intérêts et d'influence dans un monde où le communisme ne fut jamais que trop peu connu. Dans les esprits de certains mûriront divers états de pensées, diverses visions de ce qu'est la finalité de la collectivisation des moyens ; humains, matériels ou moraux.

C'est en fin d'année 1983, dans le contexte d'une très vive tension entre les super-puissances de la sphère politique que Răzvan Gaborescu conçut une idylle, une nation pour les communistes du monde, un havre idéologique et complètement auto-géré, libre de toute dépendance. Romantique vagabond, il décida de s'installer dans les contreforts sud du Grand Caucase, afin de disséminer des appels aux prolétaires de la Terre depuis ses terres isolées, ce qui lui valut de nombreuses félicitations jusqu'à la capitale soviétique, et une notoriété mineure, mais bien assez pour attirer certains curieux dans son paradis humain.

La génèse d'une nation (1986-1989)[]

La communauté réunie en milieu d'année 1986 comptera moins d'un demi-millier de membres, mais une partie importante d'autres maîtres de la pensée : Cosmin Ursache, Gabriel Błażewicz, Djózef Makerviskï, Revazi et Sergo Djamashvili, Ivan Griboiédov, Ramir Pujol et Karim Beltazi. Ensemble ils consolidèrent tous la communauté qui s'était bâtie autour de l'idéal de la force humaine. Cependant, tout n'était pas gagné : alertés par les signes d'un affaiblissement imminent de la doctrine—notamment la guerre civile sud-yéménite ou la prise d'avantages d'une mouvance anti-communiste en Afghanistan—les penseurs devinrent acteurs de la cause en proposant de réformer la société encore infantile en avant-garde du communisme et en bataillon de première ligne de la guerre idéologique. Tous ? Non. Karim Beltazi et Gabriel Błażewicz s'y opposèrent avec ferveur, mais faute de n'avoir fait que vilipender ardemment l'idée sans l'affronter, leurs collègues ne leur en tinrent pas rigueur, et le fatalisme de Beltazi le poussa alors à quitter le groupe afin de chercher refuge en Iran, pays relativement à l'abri des opérettes grégaires de la guerre froide. Błażewicz, visiblement seul contre tous, se vît alors lentement tomber dans l'oubli sans même être remarqué. Il ne restait alors que Răzvan Gaborescu, généralement indifférent mais réticent, concerné par l'attitude prise par le courant, mais, décédant à la fin de l'année d'un âge trop mûr, il enterra avec lui ses idées, sa vision.

Dès l'an 1987, le comité revu à la baisse se mît en marche pour convaincre les populations de l'urgence de la situation et de l'imminence d'un conflit total selon une doctrine unique : celle du Parti de Sovietdom. Le succès de l'initiative sera absolument écrasant : Des centaines de milliers de partisans avant la fin de l'année, une croissance fulgurante qui sera décuplée l'année d'après, posant Sovietdom comme une réelle puissance populaire, et convaincant même les plus pragmatiques. Afin de rapidement mettre en place un État auquel se fieraient les prolétaires, Makerviskï suggèrera un projet fixé sur le stalinisme, dont sa propension à le vanter finira par l'amener à devenir Secrétaire Général du Parti, et à bon entendeur : Les autres avaient peut-être tout autant de responsabilité, mais le peuple le connaissait, lui, et le peuple avait confiance en lui.

En 1989, à son apogée, Sovietdom était un état méconnu, mais pas moins puissant que ses analogues transcaucasiens. Il brilla notamment de sa doctrine stoïque et brutale ; tout citoyen devait être nourri, logé, certes dans des conditions discutables, mais surtout armé, par une industrie tellement frénétique et productive que ses émissions plongeait par moments certaines parties de la population dans les ténèbres et la chaleur. Cependant le reste du monde communiste connaîtrait cela très vite aussi ; dans ses derniers retranchements pour lutter contre le monde soi-disant démocratique, il se draina de toute énergie avant d'éclater, pièce par pièce, dans le sang des travailleurs et le feu de la révolution : Pacte de Varsovie, Allemagne, Autriche, Yougoslavie, Yémen, Afrique mitoyenne, Indochine, Asie centrale, Moyen-Orient, Amérique latine... Les têtes tombaient, celles des hydres comme celles des héros. Mais l'Union soviétique, ne voyant que les dangers immédiats la concernant, mal en point, attaqua sans distinction dans une tentative désespérée de recouvrer son influence et son territoire. Makerviskï, voyant cette action comme une trahison, et dans un élan de foi aveugle envers sa nation, fît exploser la rage destructrice d'une communauté inconnue au cœur de l'histoire.

En savoir plus : Guerre de Libération

La dictature de l'État (1992 - 2017)[]

À l'issue de la guerre, en 1992, avec l'anéantissement de l'Union soviétique parvînt à un accord de paix avec la nouvellement créée Fédération de Russie, laissant le nouvel État de Sovietdom prospérer dans le nouveau rêve de Djózef Makerviskï et la Russie tenter de repousser les assauts des quelques belligérants convaincus en Europe de l'Est. Enragé des affres de cette trahison, le Secrétaire Général ordonnera la purge de tous les partisans de l'ancienne URSS par l'armée commandée par Faruk Yazıcı, grand adepte de la supériorité numérique. On comptera quelques milliers d'exécutions, et environ une dizaine de milliers d'emprisonnements, un nombre insatisfaisant pour le gouvernement. Dès lors, on comptera la réforme des pouvoirs du Secrétariat Général, désormais plus présent dans les affaires du gouvernement, qui verra la création de services de renseignement et d'intervention à la solde directe de Makerviskï, connu pour sa rémission des nombreux écarts de ces envoyés privilégiés ; et peu à peu, le Secrétaire se placera au centre de la quête d'une culture, d'une identité unique pour le peuple de Sovietdom, qui écartera les autres pays de sa sphère diplomatique pour se concentrer sur une approche plus locale, une centralisation plus totale encore du pouvoir et une rénovation des hauts-lieux comme l'ancienne Nevanousk, désormais Makervisigrad, ce qui conduira à l'abandon de nombreuses entreprises et usines à travers le pays, qui seront à la place réaménagés en Camps d'Administration Humaine, où seront conduits, fomentés et exécutés de nombreuses rafles et purges, punissant jusqu'aux délinquants les plus mineurs.

Le règne de Makerviskï sera marqué par une population carcérale supérieure à celle des industriels, des exécutions de masse, un totalitarisme tortionnaire et une influence notoire, dans le but de servir de bastion de la pensée de ses pères, dont il sera le porte-étendard, si ce n'est le symbole. Mais dans les recoins tant oubliés de la nation, dans les campagnes, les camps, les monts, les cols, la libération d'un peuple évolua, et, répétant son histoire, il se construirait un paradis sur les cendres d'un système en perdition.

En savoir plus : Guerre d'Indépendance Populaire

La république socialiste (depuis 2017)[]

Après l'exécution de Makerviskï en 2017, annonçant la fin du coup d'état organisé par les Forces Armées Révolutionnaires de Sovietdom et ses alliés, une Assemblée Constituante fut créée, afin d'écrire une nouvelle Constitution comprenant les nouvelles idées d'une nation du Peuple. Cette assemblée était constituée de quatre membres : la générale des Forces Armées Révolutionnaires Korinna Iélizaviéta, son conseiller politique Vladilen Boukavitski, le représentant de l'ex-Comité de la Résistance Populaire Vladimir Mikhaïl Soupictchev, et enfin Iosif Yada, transfuge de l'État Makerviskiste. Le Parti Communiste fut ainsi fondé, afin d'organiser la politique du pays et notamment sa Constitution, votée, approuvée et adoptée le 30 avril, avant de mettre en place les élections du Secrétaire Général le 2 mai, qui seront alors remportées par Boukavitskï, qui prononcera alors les élections du Comité Central, le 9 mai, dont les premiers membres seront les trois autres constituants de l'Assemblée.

Politique[]

En vertu de la Constitution de Sovietdom, le pouvoir exécutif est représenté par le Secrétaire Général du Parti Communiste—élu pour cent jours par un scrutin uninominal à un tour—qui nomme son gouvernement, à qui il délègue certains de ses pouvoirs. L'approbation des lois relève cependant de sa seule responsabilité et son intérim est assurée par un membre voté à la majorité du Comité Central du Parti Communiste—élu pour soixante jours par un scrutin uninominal à un tour—et composé de trois membres, chargés de voter toute création, abrogation ou modification des lois, mais aussi toute entrée en guerre : il représente donc le pouvoir législatif, qui peut-être assumé par le Secrétaire Général en fonction de la situation. Enfin, le pouvoir judiciaire est représenté à la fois par le Secrétaire Général et le Comité Central : en effet, tandis que le Comité Central fait également office de cour suprême et de conseil de guerre, le Secrétaire Général assure la collectivisation des moyens judiciaires et l'indépendance des tribunaux envers le Comité.

La balance de pouvoir entre le Comité Central et le Secrétariat Général peut être vastement surmontée par le Peuple qui peut faire passer toute initiative par référendum ou auquel les deux organismes peuvent faire recours en tout et pour tout ; et même si, légalement, le Secrétaire Général est nominalement chef des armées, les Forces Armées Révolutionnaires donnent allégeance au Peuple.

Administrativement, Sovietdom est divisé uniformément en provinces, puis en zones, puis en localités, chacune de ces parties bénéficiant d'une forme de gouvernement local par le biais de soviets, des conseils populaires dont les composantes peuvent être élues ou nommées par l'État, qui se réserve le droit, par décret, de décider individuellement de l'autorité et de la mission des soviets. Par exemple, le Comité Central fait office d'autorité directe sur la province de Krasnossertchévina, la zone de Nevanousk et les “localités d'intêret national”, comme la capitale.

Démographie[]

Économie[]

Culture[]

Advertisement